Les Sénégalais sont a plaindre .Les magistrats se plaignent d'un usage politique de la justice[2], et on assiste sous le régime de Wade à un recul des libertés individuelles : journalistes emprisonnés, manifestations réprimées, gardes à vue et convocations fréquentes devant les tribunaux[14]. Il lui est aussi reproché de favoriser sa confrérie religieuse, celle des Mourides, au détriment d'une stabilité religieuse qui jadis faisait la réputation du Sénégal.
À partir de la fin 2011, plusieurs mouvements sociaux se forment, dans le secteur médical, celui des transports et dans l'éducation nationale[15]. Critiqué à Dakar, en particulier par la jeunesse[15], mais conservant sa popularité dans les campagnes[2], Abdoulaye Wade est investi, le 23 décembre 2011, candidat du Parti démocratique sénégalais à l'élection présidentielle de 2012. Malgré la contestation de l’opposition politique et civile, réunie au sein du M23 (« Mouvement du 23 juin », en référence aux manifestations de juin 2011), pour laquelle cette nouvelle candidature est inconstitutionnelle du fait qu'il a déjà effectué deux mandats[16], la présence au scrutin présidentiel de Wade est validée par le Conseil constitutionnel le 27 janvier 2012, contrairement à celle de Youssou N'Dour. Comme craint par les observateurs[17], cette annonce provoque des affrontements violents la nuit suivante[18].
jocelyna
capharnaum
Mardi 31 janvier 2012 à 13:11
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